MUSIQUE ET DANSE
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Origine

Ayant subi les influences africaines et européennes, elles servaient à passer le temps et surtout à exprimer cette saudade (nostalgie).
Chanter et danser est essentiel pour les Capverdiens. Tout est prétexte pour faire la fête.

Il est de coutume au Cap-Vert de se retrouver le soir ou le week-end sur les places principales, dans
les cafés, au coin d'une rue et d'improviser avec quelques instruments (guitare, violon, conga) un orchestre.
C'est une façon d'oublier les peines et difficultés de la vie quotidienne. La musique se chante en créole et reste toujours associée à une danse.
La funana, typiquement africaine, se retrouve aussi au Brésil et au Portugal. Elle est typique de l'île de Santiago. Le rythme est très rapide et la musique se danse collé, comme d'ailleurs pratiquement toujours au Cap-Vert. Pendant la période coloniale, elle fut interdite par les autorités portugaises.
La coladera, à mi-chemin entre les rythmes africains et brésiliens, est apparue en 1940. Elle a subi le succès du zouk, et les nouvelles générations d'artistes
ont tendance à dénaturer cette musique et sa danse. Il est d'ailleurs difficile de faire la différence entre la coladera et le zouk antillais. La danse très collée-serrée se pratique joue contre joue, aux contacts corporels et mouvements ondulatoires du bassin très évocateurs…

La mazurca
, originaire de São Nicolau et que l'on entend beaucoup à Santo Antão, la cola- sanjon, qui se chante et se danse à l'extérieur des églises lors des messes de la Saint-Jean et de la Saint-Antoine et la batuka, sont moins populaires.
Cette dernière reste cependant très répandue à Santiago et on la retrouve lors des fêtes populaires ou de cérémonies comme les mariages et les baptêmes.
C'est un rythme purement importé d'Afrique par les esclaves. Les seuls instruments utilisés sont des morceaux de chiffons et de sacs plastiques tassés, formant ce que l'on appelle la tchabeta, qui a remplacé les tambours pendant l'esclavage (les colons portugais craignaient en effet que les esclaves ne communiquent entre eux).

La morna, originaire de l'île de Boavista, apparue en 1800, est mélancolique et évoque l'amour, mais aussi et surtout la nostalgie et l'histoire de tout un peuple meurtri par l'esclavage, la sécheresse, la faim et l'émigration contrainte. Cette musique a subi diverses influences : angolaise avec le lundum, portugaise avec le fado et argentine avec le tango.

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Les artistes

Mazurca : Naciâ Gomi

Funana : Finaçao et Bulimundo

Coladera : Boy Ge Mendes

Morna : Cesaria Evora, Bana, Luis Morais (saxo, clarinette), Chico Serra (piano), Bau
(cordes), Tito Paris, Ildo Lobo, Paulino Vieira

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Liens musicaux

www.cesaria-evora.com
www.mindelo.info
www.afromix.org
tito.paris.artistes.universalmusic.fr
www.mediaport.net